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lundi 15 janvier 2007

FON, kézako ?

Foneros de tous les pays, unissons-nous !
Mais keskidit ? Bougez pas, je vous explique ! Je viens de rejoindre le mouvement FON, en installant à la maison une fonera...
Bon, ok, mais... On n'y comprend rien, à ton charabia ! Alors, kézako, FON ?

"FON est la plus grande communauté WiFi au monde. Nos membres partagent leur connexion Internet sans fil chez eux et en échange, ils peuvent se connecter gratuitement sur le point d’accès d’un autre Fonero, partout dans le monde.
Tout a commencé avec une idée très simple. Pourquoi payer pour une accès à Internet lorsqu’on est en déplacement alors qu’on est déjà abonné à Internet chez soit. Exactement, on ne devrait rien payer ! On a donc décidé de créer une communauté de gens qui maximisent l’utilisation de leur connexion à Internet par le biais du partage.
Nous appelons les membres de la Communauté FON des "Foneros". Il n’y a rien de plus simple pour devenir un Fonero. Il suffit d’acheter un Routeur Communautaire FON vous permettant de partager de façon sécurisée votre propre connexion Internet haut débit avec les autres Foneros. Puis, lorsque vous êtes en déplacement et vous avez besoin d’Internet, vous n’avez qu’à vous connecter à un Point d’accès FON pour surfer Internet gratuitement. Inutile d’amener votre routeur avec vous – rappelez-vous juste de votre identifiant et mot de passe FON. C’est tout !
Aujourd’hui, la Communauté FON compte des milliers de Points d’accès dans le monde entier. Pour voir où vous pouvez vous connecter aujourd’hui, visitez nos Cartes FON.
Avec un monde WiFi qui ne cesse de grandir, vous pouvez profiter de plus en plus de services gratuits. Bientôt, FON lancera le Skype FON – un téléphone WiFi vous permettant de passer des appels sur Internet gratuitement à partir de n’importe quel Point d’accès FON."

Que signifie être "fonero" ?
"Les Foneros sont des membres de la Communauté FON. Il existe 3 types de Foneros :
La plupart d’entre nous sommes des « Linus ». Cela signifie que nous partageons notre WiFi à la maison et en échange, nous pouvons nous connecter au WiFi gratuitement dès que l’on détecte un Point d’accès FON.
Les Aliens veulent se connecter à FON mais ne partagent pas de WiFi (ou pas encore). Alors, lorsqu’ils se connectent à des Point d’accès FON, ils doivent payer 3$/€ pour un Pass FON qui leur donne un accès à Internet pour une journée entière.
Le troisième type de Fonero est connu par le nom de « Bill ». Les Bills préfèrent gagner de l’argent grâce à leur WiFi plutôt que de bénéficier d’un accès gratuit sur tous les Points d’accès FON. En effet, les Bills reçoivent 50% des revenus générés par les Aliens qui leur achètent un Pass FON via la page d'accueil de leur Point d'accès FON. Les Bills aiment en effet personnaliser leur page d’accueil pour bien se faire connaître et faire de la pub pour leur restaurant, leur bar, leur hôtel, ou pour leur point d’accès tout simplement."

Alors, l'est pas génial, cette communauté ? Moi, je trouve que si, quelque peu subversive, comme je les aime...
Bon, pour l'instant, je n'ai eu le droit qu'à une invitation, permettant à la personne de mon choix de recevoir gratuitement une fonera (un routeur wifi, quoi). Mais dès que cette personne aura intégré la communauté, j'en recevrai une nouvelle... Alors, si vous êtes intéressé par recevoir gratuitement ce routeur, n'hésitez pas à me contacter ! Et si vous êtes pressés, visitez donc le site...

Le mouvement FON.

Au plaisir de vous lire.

mercredi 8 novembre 2006

Un trackback, kézako ?

Un trackback (ou rétrolien, ou encore permalien) est un système de liens "inter-blogs", semi-automatisé.
Il permet aux auteurs de relier entre eux des billets de blogs différents, parlant du même sujet, ou en tout cas se faisant référence.
Concrètement, l'auteur d'un blog X peut établir un trackback vers un billet d'un blog Y en faisant, dans un de ses propres billets sur son blog, un lien vers l'URL du billet du blog Y. Si ce blog Y gère les trackbacks, il est automatiquement indiqué dans le billet de ce blog Y que le blog X y fait référence !
Du coup, un lecteur du billet sur le blog Y peut alors découvrir le blog X et s'y rendre, grâce à ce lien automatique. Dans le même temps, l'auteur du blog Y est mis au courant que l'auteur du blog X s'intéresse à son contenu et le met en avant !
Ce système de trackback est donc parfois qualifié de "social", car il permet des rencontres virtuelles facilitées...
Bon… Et pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui ?
Et bien… D’abord, parce que c’est un système qui existe maintenant sur tous les blogs, et qu’on ne sait pas toujours à quoi ça sert. Explication du B-A BA oblige, donc. Et ensuite, parce que suite à une attaque en règle de spams sur mes trackbacks (plus de 160 d’un coup d’un seul), que je suis obligé de supprimer un à un, j’ai fermé les trackbacks ici !!!
Et voilou, tout ça pour ça.

Pour en savoir (beaucoup) plus.

Au plaisir de vous lire.

samedi 30 septembre 2006

Un nuage de mots, kézako ?

Un nuage de mots-clés (tag cloud, in english) est une simple réprésentation visuelle des mots-clés (tags) les plus utilisés sur un site web ou un blog.
Généralement, les mots les plus utilisés s'affichent dans des polices plus grandes, ou de couleur différente. Le classement des mots est alphabétique, facilitant ainsi le répérage des mots les plus populaires.
Le premier nuage de mots le plus célèbre est apparu sur le site Flickr, le site de partage de photos. Technorati, un site spécialisé sur le référencement de blogs dont je vous parlerai un de ces quatre, a ensuite popularisé ces nuages de mots.

Au plaisir de vous lire.

vendredi 29 septembre 2006

Une adresse IP, kézako ?

Une adresse IP (IP est l'abréviation d'Internet Protocol) est le numéro qui identifie chaque ordinateur sur Internet, et, plus généralement, l'interface avec le réseau de tout matériel informatique (routeur, imprimante) connecté à un réseau informatique utilisant le protocole Internet.
Le numéro est généralement noté avec quatre nombres compris entre 0 et 255, séparés par des points ; exemple : 212.85.150.133. L'adresse IP d'un ordinateur est généralement automatiquement transmise et assignée au démarrage grâce au protocole Dynamic Host Configuration Protocol (DHCP).
Il est également possible de fixer l'adresse IP d'un ordinateur dans la configuration de son système d'exploitation. Et des mécanismes d'autoconfiguration existent également.
Chaque donnée transmise par le protocole Internet est étiquetée avec deux adresses IP : une pour l'ordinateur expéditeur et une pour celui destinataire. Le réseau utilise l'adresse de destination pour transmettre la donnée. Le destinataire sait à qui répondre grâce à l'adresse IP de l'expéditeur. Chaque composant connecté au réseau doit donc posséder au moins une adresse IP pour établir des connexions.
La plupart des adresses IP peuvent être converties en un nom de domaine, et inversement. Le nom de domaine est en effet plus facilement lisible pour les petits humains que nous sommes !
Bon. Pourquoi je vous cause de ça aujourd'hui ? D'abord, pour votre culture informatique. Ensuite, parce que j'y pense, puisque je vais essayer ce week-end de configurer un réseau wi-fi à la maison, avec routeur et tout le toutim', et que je vais forcément passer par la configuration des adresses IP des matériels. Et enfin, parce que le contrôle permanent de notre vie sur les réseaux par BIG BROTHER se base sur nos adresse IP !!! Alors, autant savoir de quoi qu'on cause, non ?!?

Au plaisir de vous lire.

samedi 23 septembre 2006

Le peer-to-peer, kézako ?

Le terme "poste à poste" est la traduction de l'anglais peer-to-peer, laquelle est souvent abrégée p2p. On peut aussi la traduire par "pair à pair", ou "égal à égal".
Le p2p désigne un modèle de réseau informatique, dont les éléments ne jouent pas exclusivement les rôles de client ou de serveur mais fonctionnent des deux façons, en étant à la fois clients et serveurs des autres éléments de ces réseaux.
Les réseaux p2p permettent donc la communication, le partage simple d'informations (des fichiers le plus souvent, mais également des flux multimédia continus (streaming), la téléphonie (comme Skype), etc. sur Internet.

Le p2p permet à chaque participant au réseau de proposer des ressources aux autres participants tout en accédant aux ressources disponibles dans le réseau. Le p2p a permis une décentralisation des réseaux, en permettant à tous de jouer le rôle de client et serveur. En particulier, les systèmes de partage de fichiers permettent d'avoir des objets d'autant plus disponibles qu'ils sont populaires. Cela permet alors de diminuer la charge imposée aux éléments partageant les fichiers populaires, ce qui facilite du coup l'augmentation du nombre d’éléments, donc de fichiers, dans le réseau.

L'utilisation d'un système p2p nécessite l'utilisation d'un logiciel particulier. Ce logiciel remplit alors à la fois les fonctions de client et de serveur : les communications et les échanges se font entre des participants qui ont la même responsabilité dans le réseau.
Les systèmes p2p ont depuis longtemps fait leur entrée dans Internet par la petite porte… Mais apparaissent aujourd’hui de manière remarquée ! En effet, de grosses compagnies de distribution multimédia les accusent de servir essentiellement à la distribution de fichiers multimédias sans respect des droits d'auteurs ou de copies. Depuis plusieurs années en effet, toute personne dotée d'une connexion suffisante peut télécharger des médias depuis Internet. Ces internautes utilisent généralement le contenu alors téléchargé pour leur usage personnel (on fait dans ce cas fréquemment référence à la notion de copie privée, dont la définition juridique est néanmoins assez restrictive), et d'autres téléchargent à des fins commerciales illégales. Les principales maisons de productions et les distributeurs ne s'étaient pas préparés à un accès si facile aux fichiers et aux contenus. Ils ont donc désormais du mal à faire valoir leurs droits, car le retard de réaction de leur part a fait du téléchargement une sorte d'habitude naturelle.

Mais que trouve-t-on sur ces réseaux ? Le principal média téléchargé est la musique, sous forme de fichiers mp3. La montée des débits des connexions internet permet aujourd'hui de télécharger des fichiers beaucoup plus gros et variés que les fichiers musicaux, tels des albums entiers ou même des discographies complètes pour un artiste donné, contenus dans des archives zip ou rar, et également des films, des jeux vidéo, des livres complets au format pdf ou encore des logiciels. C'est finalement l'avènement de ces nouveaux formats numériques qui modifie radicalement la donne par rapport à la situation précédente en terme de copie. Si la qualité d'une copie se dégradait en effet à chaque génération avec un magnétoscope ou une platine cassette audio, le média numérique conserve toutes ses qualités. De plus, alors qu'une copie physique prenait un certain temps (en général la durée de l'Å“uvre), la copie numérique est beaucoup plus rapide permettant ainsi une diffusion massive (et sans rémunération des ayants-droit). L'évolution technique des réseaux de téléchargement permet aujourd'hui d’avoir des milliards de fichiers musicaux ou vidéo disponibles sur Internet…

L’histoire du téléchargement de médias sur Internet a donc été rythmée par des évolutions techniques (amélioration du débit et des logiciels). Mais ce qui l’a réellement fait évoluer et muter, ce sont des facteurs commerciaux (baisse des prix, démocratisation du Web dans les foyers, équipement des ménages), juridiques, et sociologiques (changement des comportements des utilisateurs et utilisation consciente et massive). Les maisons de disques les plus importantes ont longtemps accusé les fournisseurs d’accès de pousser à l'utilisation de peer-to-peer à cause de leur course au débit et de publicités qui vantaient les possibilités de téléchargement de musique et vidéos avant même la création d’offres légales en la matière. Au fil du temps, ces majors ont œuvré, procès après procès pour condamner cette activité.

Les normes sécurisées à venir, censées empêcher le piratage (gestion numérique des droits, mpeg-4 évolué) parviendront-elles à endiguer l’essor du téléchargement ? J’en doute. Mise à part la question de la faisabilité d’une telle chose, l’intérêt des constructeurs est-il vraiment à la mort du téléchargement quand on sait qu’il génère des gains considérables en vente de matériel multimédia domestique et portatif ? Sur ce point il y a une réelle divergence d’intérêts entre les acteurs du marché (constructeurs, maisons de production et artistes), qui laisse de beaux jours à l’échange en p2p. D’autant que les actuelles lois sur le p2p et la copie privée ne font qu'accélérer une évolution technique naturelle des réseaux et clients p2p. C’est le jeu du chat et de la souris !
Une nouvelle génération est en effet née, dont l'année 2006 aura été charnière : le p2p chiffré et anonyme. Premièrement, les données transitant sur le réseau sont chiffrées. Il est impossible de connaître le nom, le contenu et la nature de ces données. Deuxièmement, les utilisateurs sont anonymes. Ce mot n'est évidemment pas juste, car personne ne peut être totalement anonyme quand son ordinateur est connecté à un réseau… Cependant, ce p2p nouvelle génération garantit un anonymat maximal bien que techniquement impossible à couvrir totalement. L'anonymat est d'abord garanti par la décentralisation du réseau. Il n'y aucune connexion sur un serveur. Dans la majorité des clients peer-to-peer, un système de cache et de routage des données est utilisé. Il est ainsi impossible de savoir qui possède un fichier en entier et qui l'a uploadé sur le réseau. Les fichiers sont divisés en fragments chiffrés qui sont diffusés dans le cache de nombreux utilisateurs, dont la plupart n'ont pas demandé ce fragment. Le cache est un lieu de transit de données, incontrôlable par l'utilisateur. Cela peut donc poser des problèmes éthiques et juridiques (comment inculper un utilisateur d'avoir uploadé un fragment de fichier sous copyright alors qu'il ne le savait même pas ?).

Je ne ferai pas ici l’apologie du téléchargement illégal, et je vous expliquerai dans un prochain billet la dernière loi votée en France (DADVSI), mais il me semble qu’il y a matière à réflexion concernant le pour et le contre du p2p, non ?!?

Quelques logiciels de p2p, parmi les plus connus et utilisés :
Azureus
Shareaza
Morpheus
Kazaa
eMule
AllPeers

Au plaisir de vous lire.